ALLISON EVANS » Emily Rudd

Quelle études avez-vous fait ?

J'ai obtenu mon Bachelor en criminologie en 2013. J'avais toujours eu cette envie de travailler dans cet univers. Ce qui m'avait toujours fasciné c'était la traque des criminels. Je voulais comprendre leurs motivations. Comprendre d'où venait la source des problèmes. J'ai donc réalisé m'a vocation en intégrant le cursus spécialisé en criminologie dans la section sciences de la faculté. Je dois avouer que je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Entre les cours de droit pénal, de psychologie et même d'économie, j'avais de quoi faire. Ma mère est avocate et mon frère est policier. Il faut croire que c'est de famille cette envie de travailler dans le domaine de la Justice.

Dans quelle université avez-vous étudiez et pourquoi celle-là et pas une autre ?

J'ai étudié à l'université de Columbia car pour moi elle était la plus accessible selon mon porte-monnaie. Niveau réputation, elle n'est pas à plaindre non plus. On m'avait conseillé d'aller à Harvard. Mais j'ai préféré refuser d'aller dans cette université. Leurs épreuves d'admission, rien que pour obtenir une simple bourse sont hallucinantes. J'ai trouvé que l'université de Columbia faisait un travail tout à fait remarquable. En plus de cela j'avais un petit job étudiant, pas très loin du campus. C'était bien pratique. Sans compter que les fêtes et les soirées ont laissé de sacrés souvenirs dans ma mémoire. Si c'était à refaire, je ne changerais rien.

Que pensez-vous du bizutage et de son fonctionnement ?

Le bizutage n'est pas nouveau. Bien avant que l'université soit bâtie, ça existait déjà. Sous une autre forme. Beaucoup de journaux évoquent les méfaits des bizutages. Certes, il peut y avoir des dérives malheureusement. Toutefois, cela reste très rare, et ce n'est pas la faute du principe du bizutage en lui-même, mais plutôt celles des personnes en elle-même. Il faut voir les choses comme un rituel toit simplement. Pour intégrer une association, on est soumis à plusieurs épreuves, rien de bien méchants, sauf peut être sur le coup pour l'ego. Être dans une communauté c'est aussi vivre avec des règles établies. Quand on arrive à passer cette étape, on peut en ressentir de la fierté. Quand j'ai réussi à passer mes bizutages, je dois vous avouer que j'en ai ressenti une immense fierté.

Que pensez-vous des associations ? Ont-elles changés votre vie et influencé votre carrière ?

Quand j'étais étudiante, je faisais partie de l'Asso01. En plus d'avoir pu vivre les même galères que mes camarades, j'ai aimé en apprendre plus sur les gens. À force de se côtoyer, on arrivait à parler de tout et de rien. Des fortes amitiés se sont nouées au fil du temps. Je pense que c'est grâce à l'association si dans le cadre de mon travail, je suis une personne curieuse, plus observatrice. À force de côtoyer les gens, j'ai appris à mieux les cerner. D'autant plus, que lorsque que l'on a un coup de mou. Ce qui peut arriver à n'importe qui. Les membres de l'association sont d'une aide précieuse pour se remettre les idées au clair. Prendre un café avec les anciens est un plaisir que j'aime bien faire de temps en temps d'ailleurs. On se remémore nos vieux souvenirs comme des petits vieux, on parle de nos projets, de nos évolutions.

D'ailleurs, comment vous voyez-vous dans dix ans ?

Dans dix ans, je me vois bien être une mère de famille et mariée. J'aurais une fille et un garçon. Un de chaque, je trouve que ce serait équilibré. Après je ne veux pas forcément plus d'enfants, c'est que ça doit être beaucoup de travail pour en élever. J'aimerais bien avoir un chien et un chat. Peut être aussi un lapin. J'habiterais dans une petite maison avec mon mari et nous aurions un petit potager. J'aime bien me dire que j'aurais une vie de famille en toute simplicité.  Parallèlement à cela, je deviendrai de plus en plus experte dans mon travail. J'aurais acquis des gallons. Les serials-killers n'auront qu'a bien se tenir !