Comme on se retrouve. + ft. Jacob

Je suis arrivé(e) à New York le : 01/12/2017

Jacob & Sandrick

Comme on se retrouve !

Il y a des jours où on resterait bien coucher, étaler telle une baleine échouée sur le sable, sous notre couette. Il y a des jours où on ne voudrait pas se lever pour se rendre en cours, comme tous bons étudiants devraient le faire. Assister aux élocutions déplaisantes et souvent inintéressantes de tes professeurs, n’ont jamais vraiment fait partie de tes envies. Toi, tu as besoin de bouger, d’apprendre ton métier et de pouvoir tout de suite sauver des vies. De pouvoir mettre en œuvre ce que tu as appris depuis que tu es arrivé ici à New-York. Or, rien ne fonctionne comme tu le voudrais et tu dois passer des journées barbantes, assis dans un amphithéâtre. Aujourd’hui, tu aimerais bien que tout soit différent, que tu puisses passer une journée sans te casser la tête. Faire quelque chose dont tu as envie, pour une fois. Mais malheureusement, ton avant-midi a été tout aussi épuisante émotionnellement parlant que tu ne l’aurais prédit et heureusement, tu n’as pas cours cette après-midi. Tu pourras donc vaguer à tes occupations favorites et pourquoi pas, aller boire un verre.

Une fois sortie de l’université, tu sortis une cigarette de son étui pour te la coincer entre tes lèvres, mais fin prêt à mettre le feu au bout de ce cylindre blanc, tu crus halluciner. Jacob… Que faisait-il ici ? Surtout à New-York. Tu n’as pas eu de nouvelles de lui depuis des lustres et il avait disparu, comme ça sans dire quoi que ce soit. Tu t’approchas donc de lui bien décider à savoir ce qui s’est passé avec lui tout en le regardant attentivement. Plus tu t’approchais et plus tu appréciais ce que tu pouvais voir devant tes yeux. Il était devenu un homme vraiment très charmant. Il était devenu un homme. Sa barbe lui allait à merveille. Plus tu t’approchais et plus tu te disais que ton passé, avant la mort de ton frère, te manquait. En fait, Jacob t’a manqué, sans que tu ne puisses t’en rendre compte. « Jacob ! Toujours aussi à croquer dis-moi ! » Tu lui fis un large sourire, tout en remarquant qu’il semblait différent. Comme s’il n’était pas le Jacob que tu avais connu. Comme s’il ne te reconnaissait pas, lui. Eh merde ! Et si c’était simplement un sosie ? Tu aurais l’air con…

AVENGEDINCHAINS

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Comme on se retrouve

Sandrick & Jacob

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »

Une journée qui commence comme une autre, mise à part que j’ai une gueule de bois pas croyable. Me réveillant non pas chez moi mais chez une fille dont je ne connais pas l’identité, je prends soin de fuir le plus rapidement possible, mais également le plus discrètement possible. Pas que je sois gêné ou quoi que ce soit, mais disons que je n’aime pas trop les matins gênants. Bref, laissant un simple mot sur la table de salon, je rentre rapidement chez moi pour prendre une douche et me changer. Inutile d’aller en cours en puant le fauve après une nuit de partie de jambes en l’air. Une fois prêt, je me dirige donc vers le campus pour ma mâtiné de cours. Comme toujours, je prends des notes, je tente de suivre et ce, malgré ma gueule de bois terrible. Malgré l’aspirine, celle-ci ne disparaît pas de suite, ce qui donne comme résultat que je n’ai qu’une envie…boire un foutu café et me coucher sous mes draps chauds. Heureusement pour moi, je n’ai pas cours cet après-midi et donc, je me réjouis déjà de pouvoir rentrer dans mon appartement, me foutre complètement à poile et glisser dans mon lit pour dormir jusqu’au lendemain. L’heure de cette fin de journée sonne enfin et un soupire de soulagement, rangeant mes affaires dans mon sac en bandoulière. Mon ordinateur portable dans sa sacoche, je sors du bâtiment pratiquement en courant, ayant hâte de quitter l’université et me couper du monde extérieur, chose pas compliqué vu que j’ai perdu pas mal de souvenirs à cause de mon accident.

Une fois dehors, je prends une grande inspiration, m’allumant une cigarette au passage. Poussant un long soupire, je ferme quelques instants les yeux profitant de l’air frais de ce mois de Décembre avant qu’une voix ne vienne interrompre ma rêverie. Ouvrant les yeux, clignant quelques fois des paupières, je me retrouve face à un beau jeune homme qui semble me connaître. Fronçant légèrement les sourcils, je tente de retrouver son image dans ma mémoire…Peine perdue, je l’ai oublié, comme tellement d’autres choses. C’est tout bonnement frustrant. « Hm…Merci, enfin, je crois. » Dis-je en tirant une latte de ma cigarette, ne quittant pas le joli brun des yeux. Il a ce petit air familier qui me rend dingue. « Hm, bon, autant que tu le saches de suite. J’ai eu un accident de voiture et j’ai perdu la mémoire, du moins, une grande partie donc…si on se connait, et bien, je ne me souviens pas de toi, désolé. » Autant être clair directement, sinon, nous allions tourner autour du pot et ça n’allait pas être drôle. D’ailleurs, vu ses paroles, ça ne m’étonnerait pas qu’il se soit passé quelque chose entre nous. Du sexe ? Une relation ? Rien du tout ? La question me brûle les lèvres et c’est pour cette raison que je dis un peu plus bas. « Dis, toi et moi on a…Fin, il s’est passé quelque chose ? » Autant poser la question non ?

(c) DΛNDELION

Je suis arrivé(e) à New York le : 01/12/2017

Jacob & Sandrick

Comme on se retrouve !

C’est exactement ce à quoi tu avais pensé. Il ne te reconnaît pas et toi, tu te sens con. Con d’être devant lui, attendant qu’il dise quelques choses autre qu’un merci. Il a tellement l’air d’en avoir rien à foutre de toi que ça en est presque humiliant. Lorsqu’il reprend finalement la parole, tu comprends finalement tout, mais est-ce qu’il se moque de toi pour te faire croire sa perte de mémoire ou est-il réellement sérieux ? « Je vois... » Plissant les yeux, tu te demandes s’il te dit la vérité, mais tu préfères lui donner le bénéfice du doute. Après, pourquoi il te mentirait sur son état de santé. Ça serait complètement insensé de faire ça. Surtout que plus tu le regarde et plus il a l’air sincère. Cela doit tellement être frustrant pour lui de ne rien se rappeler. Puis, il se met à parler un peu plus bas, te demandant de but en blanc s’il s’est passé quelque chose entre vous dans le passé. Quoi lui dire ? Vraiment très peu de gens savent que les hommes t’intéressent tout autant que les femmes. Peut de personne on eu la chance de partager tes draps et oui, lui en fait partie. Sauf que tu ne peux pas le lui dire. Tu dois avouer être un peu paranoïaque lorsque ça concerne ta bisexualité, puisque tu ne sais jamais si quelqu’un est près de vous. Quelqu’un pourrait tout entendre et s’en servir contre toi, sachant que ce n’est vraiment pas bien vu dans ton milieu. Et si ta sœur venait à l’apprendre… En générale, tu t’en bats les couilles de ce que les autres peuvent penser de toi, mais lorsque ta seule famille te tourne le dos pour une raison ou une autre, c’est quelque chose de difficile à encaisser. « Quelque chose dans le genre ouais, mais c’était entre nous. Personne ne le savait, ni de ton côté, ni du miens ! » Tu te mordis la lèvre, sachant que tu pourrais lui raconter n’importe quoi et il n’aurait pas le choix de te croire, mais où serait l’intérêt de tout ça. Vous avez passé du bon temps ensemble, tu as vue, touché et goûté toutes les parties de son corps possible, vous vous êtes fréquenté pendant un moment puis vous vous êtes perdu du vu lorsqu’il a disparu comme un fantôme. Là, tu ne peux pas lui en vouloir. « Ça doit être chiant de ne pas se souvenir de rien… Tu ne te souviens même pas de moi. Tu ne sais pas c’que tu perds. » Tu lui fis un clin d’oeil avant d’allumer finalement la cigarette que tu tenais toujours éteinte dans ta main. Et après avoir tiré une longue latte, laissant la nicotine envahir ton organisme, tu t’adossas au mur de briques non loin de vous avant de lui demander : « Tu te rappelles au moins ce que t’es v’nus faire à New-York ? La France, c’est tout de même loin ! » Ouais, parce que vous vous êtes connu en France il y a quelques années et comme il ne se souvient pas de toi, il ne se souvenait certainement pas du lieu de votre rencontre.

AVENGEDINCHAINS

Je suis arrivé(e) à New York le : 01/12/2017

Comme on se retrouve

Sandrick & Jacob

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »

Il m’observe, il me scrute et je peux voire qu’il ne me fait pas confiance, du moins, qu’il ne me croit pas directement. Je dois bien avouer que la pilule est grosse à avaler, moi-même j’aurais du mal à me croire si j’avais été à sa place. Pourtant, la réalité est là, bien présente et véridicit. Je ne me souviens pas de lui, de ce que nous étions, de ce que nous partagions. Non, je ne me souviens pas avoir craqué pour lui, avoir espéré plus qu’une simple amitié, plus que de simples relations échangées dans l’obscurité. Vu mes conneries actuellement, je pense que c’est mieux ainsi, pourtant, mon instinct me pousse à lui en demander plus. Vu sa réponse, je me doute qu’il y a anguille sous roches. Donc, il s’était passé quelque chose, mais personne n’était au courant. Super, encore un mystère de plus dans ma vie nébuleuse. « Mh, je vois…bon ben, ça restera dans l’ombre alors…de toute façon, c’est pas comme si j’en avais un quelconque souvenir. » Dis-je simplement en haussant les épaules d’un air serein. Ce qui est bien, c’est que quand on ne se souvient de rien, forcément, les problèmes vous passent au-dessus de la tronche. Face à ses paroles je ricane légèrement, secouant la tête de haut en bas. « Ouai c’est chiant, fin, j’ai pas tout oublier non plus…mais toi, ouai, je t’ai oublié…dommage comme tu dis, avoir quelques souvenirs ne m’aurait certainement pas dérangé. » Dis-je un nouveau sourire aux lèvres, toujours cette malice accrocher dans mon regard ou encore, sur mes lèvres. Ça, apparemment, ça n’avait pas changé selon mes proches. D’ailleurs, je me souviens de certains événements, de certaines personnes comme mon ex, Jake. Pourtant, on m’avait dit que j’étais en couple avant mon accident et que cette personne était morte, là, une fois encore, je ne m’en souviens pas…Mais étrangement, lorsque j’y pense, une boule vient se loger au creux de mon estomac. L’observant se poser et sortir une clope, je fais de même, restant devant lui, plongeant ensuite une main dans la poche arrière de mon jeans tout en gardant une distance assez raisonnable avec le beau brun. « Je me souviens être venu pour mes études, mais certains de mes amis m’ont dit que c’était aussi pour échapper à ce que j’étais…mais aussi à un mec apparemment, pour qui j’avais des sentiments mais avec qui ce n’était pas réciproque. Fin, c’est ce qu’on m’a dit…Un mec proche de moi, de la haute société, mais j’ai jamais voulu dévoiler son identité, je disais toujours qu’il avait une tronche à porter une couronne…mais encore, c’est les paroles de mes potes. » Ce mec, je ne me doute pas qu’il est juste devant moi, qu’en réalité, c’est Sandrick que j’avais tenté d’effacer, d’oublier en venant me réfugier ici, loin de toute cette merde. D’ailleurs, si j’avais su ça, je pense que j’aurais définitivement fermer ma grande gueule. Tirant une bouffée de ma cigarette, j’hausse de nouveau les épaules. « Je suppose que j’ai eu raison. »

(c) DΛNDELION

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